Le journal italien, la Repubblica a signalé que «Fayez al-Sarraj, le président du Gouvernement libyen d’union nationale (GNA), avait fait appel à la médiation italienne pour envoyer une lettre à Khalifa Haftar, lui proposant de nommer le président du futur gouvernement libyen».
«Al-Sarraj informa l’Italie et la Turquie qu’il était prêt à prolonger son mandat, conseillant de geler le conseil présidentiel, et suggérant la nomination d’un nouveau premier ministre, parmi les hommes de Haftar», nota le journal.
La Repubblica indiqua que «la lettre avait été remise à Haftar par le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, et le président du Conseil des ministres, Giuseppe Conte, lors de leurs récentes visites à Benghazi».
Il expliqua que «lorsque Luigi Di Maio et Giuseppe Conte se sont rendus à Benghazi pour négocier la libération des pêcheurs détenus par les forces de Haftar, ils ont remis à ce dernier la lettre que lui avait envoyée al-Sarraj».
«Al-Sarraj a livré sa lettre aux Italiens après avoir passé 4 jours à Rome, en visite privée avec sa femme et une secrétaire», avait ajouté le journal, en soulignant que «les propositions notées dans la lettre se présentent après qu’al-Sarraj avait annoncé sa disposition à démissionner de son poste, si un nouveau président est nommé en tête du futur conseil présidentiel».
Toutefois, le journal a souligné «qu’il était impossible de conclure un accord au niveau du dossier libyen», précisant que «des milliers de raisons entravaient la résolution, à commencer par l’opposition de Haftar, allant à la compétition interne dans les deux régions libyennes».
