Avec ou sans trêve, Ankara maintiendra ses plans militaires pour la Libye

Courrier arabe

Un journal turc a déclaré qu’Ankara estimait que «Tripoli était une ligne rouge», avec ou sans l’application du cessez-le-feu en Libye, parlant des plans qu’elle a prévus au sujet de l’intervention militaire de ses troupes.

Le journal «Hürriyet Daily News» a signalé lors d’un rapport, publié jeudi, que «bien que le président turc «Recep Tayyip Erdogan» et son homologue russe «Vladimir Poutine» avaient annoncé le cessez-le-feu en Libye, à partir du 12 janvier prochain, les troupes turques se préparent toujours pour partir à Tripoli».

Que prévoit Ankara de faire en Libye ?

Le journal rapporta, selon des sources présidentielles, que l’armée turque s’installera dans un centre, qui sera construit à Tripoli, la capitale libyenne.

Il signala qu’il était prévu que le centre regroupe des chefs et des responsables des trois forces, terrestres, maritimes et aériennes, sous la direction d’un général au grade de commandant général.

«Hürriyet Daily News» expliqua que la Turquie avait programmé d’envoyer d’abord les militaires des forces aériennes et terrestres. Et parla de la formation d’un pont aérien entre la Turquie et la Libye, où les avions turcs atterriront.

Le plan tiendra avec ou sans cessez-le-feu

Le journal indiqua que «les préparatifs pour Tripoli seraient menés à terme, avec ou sans l’application du cessez-le-feu, car Ankara estimait que Tripoli était une ligne rouge».

Il expliqua qu’Ankara ne donnera jamais son feu vert, pour permettre au général à la retraite «Khalifa Haftar» de s’y imposer, en signalant que les Turques exploiteraient leurs troupes terrestres, maritimes et aériennes pour l’empêcher, au cas où il oserait se lancer dans une telle expérience.

De quelle assistance militaire parle-t-on ?

Selon le journal turc, des systèmes de défense anti-aérienne et des dispositifs de brouillage avaient été envoyés à Tripoli.

Et malgré les informations, qui parlent des militaires qui partent à Tripoli, Ankara, qui annonça qu’entre 35 à 40 militaires avaient été envoyés pour coordonner avec les forces de l’opération «Borkan al-Ghadab » (Volcan de la colère), bien avant l’approbation du texte, lui permettant d’envoyer officiellement des troupes en Libye, n’a toujours par révélé le nombre exacte des soldats qu’elle envisage de déployer sur les terres libyennes.

Toutefois, le journal nota qu’au moment où les préparatifs militaires s’organisaient, la Turquie collaborait avec la Russie, pour envisager une solution politique au plus vite possible.

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