Libye : Haftar lance une violente attaque sur Tripoli

Courrier arabe

Les milices affiliée au général à la retraite Khalifa Haftar ont lancé une violente attaque sur les positions des forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) qui se trouvent dans les zones sud de la capitale libyenne Tripoli, dans un temps où un avion militaire chargé d’armes a atterri en urgence sur le territoire tunisien.

Selon des médias, les attaques ont été annoncées après la diffusion d’un enregistrement vocal du chef de la cellule d’opération des milices, où il avait donné des ordres à ses troupes, afin de conquérir la capitale.

L’enregistrement, publié sur la page officielle du colonel avait aussi noté que les troupes au sol avançaient dès l’aube, et qu’elles étaient soutenues par les forces de l’air pour leur assurer la couverture nécessaire.

L’avion mystère en Tunisie 

Dans le même contexte, des sources médiatiques tunisiennes ont mentionné l’atterrissage en urgence d’un avion militaire de type « L-39 », aujourd’hui au sud de la Tunisie, notant que l’avion été piloté par une seule personne.

Et alors que les sources n’ont pas dévoilé l’affiliation de l’engin, elles ont signalé que des forces de l’armée et de la sécurité avaient bouclé le périmètre de la zone, en vue d’enquêter sur l’incident, ajoutant que l’avion été chargé d’armes, n’excluant pas la possibilité qu’elles étaient destinées comme provisions pour l’opération lancée quelques temps plus tard sur Tripoli.

Le GNA le savait 

Par ailleurs, le conseil présidentiel du GNA avait mis en garde contre une nouvelle escalade militaire qui pouvait cibler la capitale, «Des sources médiatiques affirment que les milices sous les ordres de Khalifa Haftar se préparent à lancer des frappes aériennes sur des zones vitales à Tripoli, dont l’aéroport de Maitika», a-t-il déclaré lors d’un communiqué diffusé samedi.

Affirmant que «les forces du GNA sont prêtes à repousser toute invasion ennemie», le Conseil présidentiel invita le comité des Nations Unies et la communauté internationale à prendre en charge la responsabilité des conséquences qui résulteront de tels actes.

Toutefois, il convient de rappeler que le GNA avait publié des informations tenues des renseignements secrets, déclarant avoir des preuves qui affirment que la France, les Émirats arabe unis et l’Égypte soutenaient Khalifa Haftar en lui fournissant des armes et des conseils militaires logistiques.

Le GNA, avait annoncé qu’une affaire sera bientôt lancée contre ces trois pays dans plusieurs tribunaux internationaux, les accusant de «complicité aux crimes de guerre et aux violations contre l’humanité», dont le dossier de Khalifa Haftar est largement garnit depuis le début de son offensive le 4 avril.

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