En Libye, un groupe d’invalides, des anciens combattants des milices du général à la retraite, Khalifa Haftar, a protesté, dimanche, contre la dégradation de leur situation sanitaire et la négligence des parties responsables, en fermant le local de la banque centrale de la ville d’al-Beydha.
Ils ont affirmé, lors d’un communiqué envoyé aux médias locaux, que «la banque sera fermée jusqu’à ce que leurs demandes soient réalisées», précisant «qu’ils voulaient être pris en charge et que leur situation sanitaire dégradée soient restructurée».
Cependant, ils ont refusé que «leur affaire soit politisée ou exploitée par quelconque partie, cherchant à tirer profit».
Rappelons que le 22 du mois, ce groupe avait annoncé qu’il accordait un délai d’une semaine au gouvernement de l’est libyen pour que ce dernier verse aux invalides leurs pensions et les permette de poursuivre leur traitements médicaux.
N’ayant obtenu aucune réponse des autorités, les blessés des anciens combattants des milices de Haftar ont décidé d’agir, espérant que leurs pressions leur servent.
Sur ce, il importe de noter que bien qu’aucune source officielle au gouvernement libyen n’ait communiqué le nombre exacte des soldats morts ou blessés, lors de la guerre sanglante qui ravage le pays, plusieurs activistes signalent que «les familles des soldats décédés vivent dans des conditions difficiles et que les blessés n’ont même pas de quoi acheter leurs traitent», regrettant le fait que le gouvernement pro Haftar les ait abandonnés de la sorte.
