Des sources affiliées au Gouvernement d’union nationale libyen (GNA) ont annoncé avoir ciblé, à l’aide de leurs aviations, la base aérienne de «Jafra», située à 600 km des lignes de combats au sud de la capitale Tripoli.
Le centre informationnel de l’opération «Borkane al-Ghadab» (volcan de la colère) a publié les déclarations de «Mohammed Qononou», le porte-parole des forces du GNA, qui affirma que «l’aviation militaire GNA avait ciblé jeudi soir et vendredi matin, des anti aériens et des positions des milices du général à la retraite Khalifa Haftar, dans la base de Jafra».
Par ailleurs, les correspondants de l’agence turque «Anadolu» ont rapporté que les affrontements armés s’étaient renouvelés vendredi matin, entre les milices de Haftar, et les forces du GNA, dans la zone de «Souk al-Khamis» et «al-Khella» au sud de Tripoli.
Toutefois, il est bien clair que le conflit armé libyen, en feu depuis le 4 avril dernier, représente un cumul d’échecs militaires pour le général à la retraite, qui espère conquérir la capitale et imposer sa souveraineté au riche pays pétrolier.
Et bien que plus de mille morts sont tombés et 100 mille personnes ont été obligés de fuir la mort, les deux parties du conflit, n’arrivent toujours pas à parvenir à une résolution pacifique, qui pourra assurer un futur meilleur aux civils libyens qui souffrent depuis 2011 de l’instabilité du pays.
