Libye : Lavrov souligne l’importance de reprendre le processus politique de la Conférence de Berlin

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s’est entretenu avec Aguila Salah, président du « Parlement de Tobrouk » (Est), de l’évolution de la situation en Libye.

C’est ce qui ressort d’un communiqué publié, mardi, par le ministère russe des Affaires étrangères après un entretien téléphonique entre Lavrov et Salah.

Selon le communiqué, les deux parties ont souligné qu’il n’y avait « pas de solution militaire » à la crise libyenne, soulignant la nécessité de reprendre le processus politique sous les auspices des Nations Unies sur la base des décisions de la Conférence de Berlin approuvées par le Conseil de sécurité de l’ONU.

Lavrov a également exprimé son soutien à l’initiative lancée par Salah, le 23 avril, qui « implique la cessation immédiate des hostilités et l’intensification des négociations entre les parties pour trouver une solution à la crise libyenne ».

Une conférence internationale sur la Libye s’est tenue, le 19 janvier, à Berlin, appelant à l’engagement de toutes les parties de ce pays à un cessez-le-feu et à un retour à la table des négociations pour rechercher une solution politique au conflit.

Les résultats de la conférence ont été renforcés par la résolution n ° 2510 du Conseil de sécurité des Nations Unies, datée du 12 février, qui a exhorté les parties à mettre fin aux hostilités, à protéger les civils, et à rechercher une solution politique pour mettre fin aux souffrances du peuple libyen.

Mais la milice du général renégat, Khalifa Haftar, a refusé de se conformer aux recommandations de la conférence de Berlin et à la résolution du Conseil de sécurité, et a intensifié son agression contre les civils, notamment à Tripoli, subissant de lourdes pertes lors de cette agression.

La milice de Haftar continue de subir de lourds revers, qui s’ajoutent à ceux subis lors de la perte de toutes les villes de la côte ouest, atteignant la frontière avec la Tunisie, en plus de la base stratégique « Al-Wattia » et des villes de Badr et Tiji, ainsi que la ville d’Al-Asabi’a (sud-ouest de Tripoli).

Avec le soutien de pays arabes et européens, la milice de Haftar a lancé, depuis le 4 avril 2019, une attaque infructueuse pour prendre le contrôle de la capitale, Tripoli, siège du gouvernement. Ce qui a causé des morts et des blessés parmi la population civile, ainsi que d’importants dégâts matériels.

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