Libye : Le GNA accuse l’aviation émiratie d’avoir bombardé une ambulance

Courrier arabe

Le Gouvernement d’union nationale libyen (GNA) a accusé l’aviation émiratie, qui soutient le général à la retraite Khalifa Haftar, d’avoir bombardé une ambulance au sud de la capitale Tripoli.

Ceci est venu dans une annonce publiée par le centre informationnel de l’opération «Borkane al-Ghadab» (volcan de la colère) affilié au GNA sur sa page officielle, la joignant de photos démontrant une ambulance complétement endommagée.

«Poursuivant leurs actes criminels, en ciblant les ambulances et les équipes médicales, les drones émiratis qui appuient Haftar ont attaqué la nuit dernière, une ambulance à al-Siwani», avait déclaré le centre informationnel, sans préciser s’il y avait eu des dégâts humains ou pas,

Il ajouta: «L’opération se présente deux jours après que les milices de Khalifa Haftar avaient ciblé une ambulance à Ain-Zara avec un missile balistique», alors que les Émirats arabes unis (EAU) n’ont toujours pas commenté l’accusation.

Dans un contexte similaire, «Ahmed Abou Chahma», le chef de la chambre opérationnelle des forces du GNA a signalé lundi lors d’une conférence de presse: «Nos troupes ont renforcé leurs positions dans tous les axes de combat, après une longue nuit de bombardement intensif mené désespérément pas les drones émiratis qui soutiennent les milices de Haftar».

Alors que trois jours avant, le GNA avait déclaré que les affrontements entre ses soldats et les milices de Haftar avaient à nouveau éclaté dans plusieurs axes à Tripoli, après quelques jours de calme relatif.

Rappelons que les milices du général libyen à la retraite, soutenues par les EAU, l’Arabie saoudite, l’Égypte, la France, et la Russie, mènent depuis le 4 avril dernier une offensive armée pour contrôler Tripoli, et diriger le riche pays pétrolier.

Le conflit a fait tomber mille morts et poussa plus de 100 personnes vers l’exode, selon le GNA, qui ne cesse d’appeler les parties internationales à intervenir pour stopper une crise qui déchire le pays et qui accable ses citoyens.

Quitter la version mobile