Le chef du conseil présidentiel et le Premier ministre du gouvernement libyen d’entente nationale, Fayez al-Sarraj a annoncé le lancement de l’opération militaire Tempête de Paix, en réponse aux attaques continues des milices du général à la retraite, Khalifa Haftar.
Le communiqué rendu public, jeudi, par le cabinet du Premier ministre du gouvernement internationalement reconnu, explique que cette démarche vise à protéger les civils libyens.
Pour al-Sarraj, “le gouvernement légitime respecte ses obligations envers la communauté internationale, mais s’engage avant cela envers son peuple et a l’obligation de le protéger, dans le cadre du droit à la légitime défense et dans les limites du droit international”.
« Nous ne resterons pas les bras croisés, nous répondons aux violations en cours du cessez-le-feu et c’est précisément ce qui s’est produit lorsque des ordres ont été donnés de répondre avec fermeté aux attaques terroristes répétées contre des civils”, a-t-il poursuivi
Bien qu’ils aient annoncé, samedi, l’approbation d’une trêve humanitaire pour se concentrer sur les efforts de lutte contre le nouveau coronavirus Covid-19, Haftar et ses milices ont continué de manquer à leur engagement en bombardant divers endroits de la capitale.
Dans ce contexte, le Premier ministre libyen a tenu à préciser que “les bombardements menés contre des quartiers résidentiels à Tripoli ne se sont pas arrêtés pendant le cessez-le-feu et ont fait des victimes civiles, notamment, des enfants et des femmes en bafouant la résolution du Conseil de sécurité et les décisions de la Conférence de Berlin”.
En effet, les milices de Haftar violent quotidiennement le cessez-le-feu entré en vigueur le 12 janvier, en lançant des attaques contre Tripoli (ouest), siège du gouvernement d’entente, dans le cadre d’une opération militaire qui se poursuit depuis le 4 avril 2019, pour s’emparer de la capitale.
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