Libye: Le GNA nie l’avancée présumée des milices de Haftar sur les axes de Tripoli

Courrier arabe

En Libye, une source militaire des forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) a nié les informations divulguées au sujet de l’avancée des milices du général à la retraite «Khalifa Haftar» dans les importantes positions de combat au sud de Tripoli et de la ville de Syrte.

La source a rapporté aux médias que «les informations divulguées par Haftar étaient mensongères», et ont affirmé que la zone d’al-Sadada, liant les villes de Misurata et de Syrte, était entièrement sous le contrôle des forces du GNA, et qu’aucune présence des milices de Haftar n’avait été signalée.

Elle a également indiqué que les forces de l’opération militaire «Borkan al-Ghadab» (volcan de la colère) maintenaient leurs positions, sur les axes de combat autour de Tripoli, niant toute avancée des troupes ennemies dans la zone.

Haftar cumule encore les échecs

Dans le même contexte, elle signala que «la brigade 301 de l’opération Volcan de la colère avait intercepté une infiltration, détruisant 6 blindés appartenant aux troupes de Haftar, dont un blindé émirati», et nota que des combats féroces s’étaient déclenchés, entre les deux camps, dans l’axe sud d’«al-Khalatat», indiquant que plusieurs des combattants de Haftar y été tombés entre morts et blessés.

La source militaire du GNA affirma également que Khalifa Haftar tentait de compenser son échec au sol, en lançant aléatoirement des missiles Grade sur les zones urbaines proches des fronts du combat, et signala que des dizaines de civils en étaient tombés entre morts et blessés dans la région d’«al-Sawani».

Rappelons que mercredi, les milices de Khalifa Haftar avaient prétendu avancer au niveau des axes de combat à Tripoli, et annoncèrent le lancement d’une opération militaire sur la ville de Syrte, contrôlée par les forces du GNA.

Et bien que le centre informationnel de Haftar ait affirmé que son opération avait conquis la zone d’al-Sadada, située entre Syrte et Misurata, le GNA a démenti les déclarations, insistant sur sa prise de contrôle des régions en question.

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