En réponse aux raids aléatoires menés contre les civils à Tripoli, par les milices de Khalifa Haftar et qui ont fait des morts et des blessés parmi les civils, les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) ont intensifié les bombardements aériens, ciblant toutes les positions ennemies, dans l’axe al-Wachka, enflammé par les combats depuis quelques jours.
Les médias libyens ont rapporté que la chambre opérationnelle Syrte al-Jafra, affiliée au GNA, avait déclaré depuis quelques temps: «L’aviation libyenne bombarde à nouveau les positions des forces ennemies», indiquant que les feux intensifs avaient ciblé des points vitaux à al-Wachka, ainsi que la position de la brigade 604 ennemie qui se trouve à Syrte.
La chambre Syrte al-Jafra signala que «l’aviation du GNA avait également réussi à détruire un nombre d’équipements militaires, appartenant aux milices armées de Khalifa Haftar, qui se trouvaient dans la région».
Aussi, elle nota que «plusieurs des combattants ennemis ont été blessés, dont un chef de terrain», et ce après que le bataillon 646 d’al-Karama, l’opération militaire lancée par Haftar, avait été touchée.
Des raids meurtriers
Tôt dans la journée, le centre informationnel de Burakan al-Ghadab (Volcan de la colère) avait annoncé que «les milices de Khalifa Haftar avaient bombardé des quartiers résidentiels au cœur de la capitale Tripoli», indiquant qu’un civil avait été tué et 4 autres personnes blessés, et dénonçant la panique semée au sein des civils.
Dans quelques jours, la guerre libyenne célébrera sa première année, entourée par l’odeur de la mort et la couleur du sang, qui enlisent le pays sans cesse dans le chaos.
Malgré les innombrables appels lancés par le GNA à la communauté internationale, lui demandant de mettre fin à la campagne militaire de Haftar, le monde continue à tourner le regard et à ignorer la crise libyenne, qui risque à tout moment de basculer vers l’apocalypse.
