En Libye, les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) ont annoncé la mort d’Oussama M’sik, le chef militaire de la base aérienne d’al-Watiya, signalant que cette dernière, qui se trouve sous les ordres du général à la retraite Khalifa Haftar, était toujours leur cible.
Lors d’un communiqué, publié aujourd’hui mardi, le porte-parole officiel du bureau informationnel de Burkan al-Ghadab (Volcan de la colère) a indiqué que «les forces du GNA avaient attaqué la base d’al-Watiya, détruisant 10 véhicules militaires et s’introduisant à l’intérieur de plusieurs de ses secteurs».
Il expliqua que «la prise du contrôle de la base s’effectuera sur plusieurs phases», signalant que l’attaque d’aujourd’hui était la première étape.
Le porte-parole précisa «que l’opération fut appuyée par un soutien aérien, grâce auquel l’entrée des forces à l’intérieur de la base avait pu se faire», signalant que les combats étaient toujours en cours.
La base d’al-Watiya, un fort difficile d’accès
Bien que les forces du GNA aient pu s’imposer en avril dernier dans 8 régions de l’ouest du pays, la base d’al-Watiya, qui se trouve à 140 km à l’ouest de Tripoli, leur résiste toujours.
Le 26 mars dernier, dès le lancement de Tempête de paix, la base fut attaquée et les forces du GNA avaient alors pu capturer plusieurs des combattants de Haftar, dont des mercenaires africains.
Le GNA avait ensuite préféré de battre en retraite, se rendant compte de la taille de son adversaire, qui dispose de ressources lui permettent de tenir tête et de résister à toute invasion étrangère.
Pour les médias proches des milices de Khalifa Haftar ou des Emirats arabes unis, aucune nouvelle ne fut annoncée, ils se contentèrentde réaffirmer sans cesse que le général à la retraite s’attache à la trêve humanitaire instaurée au pays à l’occasion du mois sacré.
