Le porte-parole de l’Autorité chargée de la recherche et de l’
L’Autorité générale chargée de la recherche et de l’identification des disparus a assuré « la récupération de 60 corps, dont des femmes et des enfants », des charniers à Tarhounah et aux régions du sud de Tripoli, entre le 5 juin et le 16 juillet.
Elle a précisé que « le nombre de corps récupérés dans la ville de Tarhounah s’élevait à 35 », soulignant que « le nombre de rapports auprès de l’administration de l’enregistrement des familles des personnes disparues s’élevait à 171 rapports à partir du 4 avril, la date de l’agression des milices du général à la retraite Khalifa Haftar contre Tripoli ».
Ces cadavres ont été récupérés dans un certain nombre de régions libyennes telles que Souk Lahad, Khallet Alforjan, Ain Zara, Qaser Bin Ghashir et d’autres.
Le ministre libyen de la Justice au sein du Gouvernement d’union nationale (GNA), Mohamed Lamloum, a affirmé que « la région de Tarhounah a souffert d’un grand nombre de crimes odieux commis par les milices d’Al-Kani, fidèles à Haftar, qui ne peuvent être considérés que des crimes de guerre », après la trouvaille de 12 charniers à la ville.