Libye: Les combats reprennent à Tripoli et l’Union africaine renonce à la médiation

Courrier arabe

En Libye, les combats féroces entre les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) et les troupes du général à la retraite Khalifa Haftar ont à nouveau repris aux alentours des zones ouest de Tripoli la capitale, des évolutions qui poussèrent l’Union africaine (UA) à suspendre ses médiations en vue d’un dialogue de réconciliation.

Selon les habitants de la région, les affrontements se sont déclenchés à proximité de l’aéroport international de Tripoli, après que les forces du GNA avaient lancé une opération pour reconquérir la structure hors service depuis 2014.

Les sources signalèrent que les combats, qui avaient duré plus de 6 heures, étaient les plus violents depuis le lancement de l’opération «Borkan al-Ghadab» (volcan de la colère) par le GNA, racontant que les troupes de Haftar avaient utilisé des missiles et des canons lors des attaques sanglantes qui coûtèrent la vie à 14 combattants des milices de Haftar et à 16 soldats du GNA.

L’Union africaine se rétracte  

Suite à ses évolutions, l’Union africaine (UA) a annoncé l’annulation de son intervention qui visait à établir un dialogue de réconciliation nationale prévu à Addis-Ababa.

Une décision affirmé par le président de l’UA Mussa Mohamed Feki, lors de déclarations à la presse internationale, où il souligna la suspension des médiations «à cause des combats incessants à Tripoli, bien que l’UA avait déjà commencé à organiser les préparatifs du dialogue», avait-il-ajouté.

Dans un temps où les pays voisins ; la Tunisie, l’Algérie et l’Égypte qui avaient échoué à plusieurs reprises à trouver une solution au conflit, ont décidé cette fois de tenter une médiation avec les parties libyennes sous l’égide du secrétaire général des Nations Unies.

Visant à résoudre un conflit qui dure depuis déjà trop longtemps, les tentations arabes et internationales n’ont eu, jusque-là, aucune approbation à cause de l’ingérence de l’Arabie saoudite et des Émirats arabe unis qui refusent tout plan de paix dans la région.

Des positions prouvées par plusieurs rapports internationaux notamment celui de Mueller qui affirma que «les deux pays approvisionnaient constamment Khalifa Haftar en armes dans le but de protéger leurs intérêts stratégiques au pays».

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