Libye: Les derniers constats de l’attaque de Tripoli

Courrier arabe

La Libye a connu plusieurs évolutions, depuis que le général libyen à la retraite «Khalifa Haftar» a ordonné hier, jeudi le 12 décembre, ses troupes de lancer «l’opération fatale», et d’avancer vers la capitale Tripoli, notamment du côté des forces du Gouvernement d’union nationale (GNA), qui avaient promis de repousser l’offensive quel qu’en soit le prix.

Hier, lors de déclarations transmises à une chaîne de télévision locale, sous le contrôle de Khalifa Haftar, ce dernier avait donné l’ordre d’avancer vers Tripoli, «pour la libérer», il annonca: «L’heure a sonné, l’heure de l’invasion et de l’attaque», en s’adressant à toutes les unités militaires, qui se trouvaient sur les axes de la capitale.

 Le GNA assure la défense de la ville

Suite à ses évolutions, «Ahmed Abu-Chahma», le chef de «Borkan al-Ghadab» (volcan de la colère), l’opération militaire dirigée par les force du GNA, a annoncé que «ses troupes avaient détruit 2 blindés armés émiratis, sur lesquels se trouvaient 6 des milices de Haftar».

Il nota également que «ses sources militaires, sur terrain, avaient rapporté avoir tué 9 autres combattants ennemis», et signala que «l’artillerie lourde des forces du GNA avait atteint avec précision les rassemblements des milices de Haftar dans la région «al-Yarmouk»».

Les évolutions actuelles

Pour ce qui est des récentes évolutions, le centre informationnel de «volcan de la colère» vient d’annoncer que les forces du GNA avaient détruit 4 blindés émiratis, qui tentaient de s’infiltrer à «al-Azizya», tuant les «Janjaweed» combattant au nom Haftar, qui se trouvaient à bord».

 

Aussi, le bureau informationnel du président du GNA «Fayez al-Sarraj», rapporta les déclarations de ce dernier, qui avait annoncé: «Les révolutionnaires des forces du GNA avaient repoussé les attaques ennemies, et avaient appris de dures leçons aux milices».

Il appela la population à se serrer autour de l’état civil, et demanda aux pays qui soutiennent Haftar, «de laisser la Libye tranquille, car elle ne sera jamais une de vos base sou une de vos fermes, mais elle restera toujours une oasis de liberté et de démocratie» avait-il précisé.

Al-Sarraj rassura la population, et affirma que les soldats du GNA étaient capables de protéger la ville contre l’invasion ennemie, et ce jusqu’à leur dernier souffle.

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