En Libye, les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) ont annoncé avoir mené, dimanche, une large attaque au sol, contre les milices du général à la retraite Khalifa Haftar, affirmant la prise de contrôle de nouvelles positions.
Un communiqué publié sur la page officielle de la chaîne libyenne privée «February», nota selon les déclarations d’une source militaire au GNA, que «les troupes de «Borkan al-Ghadab» (volcan de la colère) avaient attaqué les milices de Haftar avec des armes lourdes et semi-lourdes, dans les axes d’«al-Yarmouk» et «Ain Zara», au sud de la capitale».
La source signala que les troupes de Haftar ne contrôlaient que quelques positions au sud de Tripoli, et affirma que «les forces du GNA continuaient leur avancée, pour neutraliser toute présence ennemie aux alentours de Tripoli».
Dans un contexte similaire, la même chaîne a diffusé un communiqué, où la brigade anti-terroriste –affiliée au GNA- avaient dénoncé l’attaque sur l’une de ses plateformes d’aviation, et qui fut menée par un drone émirati, appuyant Khalifa Haftar.
Récité par l’un de ses chefs, la fraction anti-terroriste accusa le général libyen à la retraite «de soutenir «Daech», et d’encourager les cellules terroristes en Libye, à semer le chaos au pays, et à terroriser les civils».
Rappelons qu’en septembre dernier, le GNA, qui avait également accusé les drones émiratis d’attaquer des cibles civiles vitales, à Syrte, en soutien aux milices du général à la retraite Haftar, avait déposé une plainte au Conseil de sécurité des Nations Unies, contre les Émirats arabes unis (EAU), les accusant «de soutenir les coups d’état complotés contre le gouvernement légitime».
Et bien que les EAU s’abstiennent de commenter les évènements en Libye, les preuves détenues par le GNA, ainsi que les résultats des enquêtes médiatiques internationales, affirment le soutien militaire et financier fourni à Khalifa Haftar par les Émiratis, et démontrent leurs implication chaotique, à l’encontre des civils innocents.
