Des chefs militaires libyens ont déclaré qu’«ils étaient prêts à repousser quiconque cherche à semer le chaos à Tripoli», au moment où le conflit entre les fractions politiques s’accentue au pays.
Lors d’un communiqué lancé mardi soir, les chefs militaires de Tripoli ont signalé qu’ils s’opposeront à quiconque partie cherchant à causer des troubles dans la ville ».
Ils ont indiqué qu’«il fallait s’attacher aux élections comme unique issue à la crise politique», et ont refusé l’installation de phase transitionnelle, sous quelconque nomination.
Le communiqué avait aussi insisté sur le soutien du parcours de la réconciliation, «à condition qu’il ne soit pas exploité par les criminels de guerre des institutions de l’Etat», a-t-il noté.
Aux dernières évolutions au pays, l’autorité exécutive a nommé Farhat Omar ben Kadar, à la tête de la compagnie pétrolière NOC (National Oil Corporation), à la place de Mustapha Sanallah, accusé de dissimulé les informations sur le revenu et la production pétrolière du pays.
La nomination de Farhat Omar ben Kadar a fait polémique, notamment du fait qu’il a été président de la Banque centrale libyenne, entre 2006 et 2011, à l’ère de Mouammar Kadhafi.
