En Libye, la compagnie nationale du pétrole, la National Oil Corporation (NOC) a déclaré, jeudi, que des tirs de feu avaient été échangés dans le champ pétrolier al-Charara, signalant la mort d’un homme armé et plusieurs violations sécuritaires.
La NOC signala : «Un groupe armé avait pu s’introduire, dimanche, à l’intérieur du champ pétrolier al-Charara», indiquant que «nombreux d’entre eux avaient menacé le directeur et s’étaient servi des logements réservés aux fonctionnaires».
Elle nota également, lors d’un communiqué, que «le groupe armé avait refusé de s’identifier, ou de présenter la partie pour laquelle il travaillait».
Aussi, elle indiqua qu’«une structure de production prématuré (EPF) avait été touchée par des coups de feu, qui ont aussi causé la mort de l’un des hommes armés et ont infligé de sérieuses blessures à un autre».
«Les parties responsables mènent toujours des enquêtes», avait ajouté le communiqué, qui nota que «le générateur électrique du puits numéro P-1 avait été volé, ainsi que les câbles qui le reliaient», et déplora le fait que «de tels actes retardaient le relancement de la production pétrolière».
Sur ce, le président de la NOC, Mustapha Sanaallah, déclara que «tenir compte de la sécurité des structures pétrolières devait être la priorité de toutes les parties concernées», affirmant que «les violations continuelles menaçaient la sécurité des travailleurs de la NOC et mettait en péril l’infrastructure du gaz et du pétrole, qui représente le cœur battant de l’économie libyenne».
