Libye: report de la session consacrée au vote de confiance au nouveau gouvernement

Le Parlement libyen a suspendu, lundi, la session consacrée au vote de confiance au nouveau gouvernement et l’a reportée à mardi. Le chef du gouvernement Abdulhamid Dbeibeh sera convoqué à présenter son équipe gouvernementale à la Chambre des représentants.

C’est ce qui ressort de la retransmission télévisée des débats.

Selon le correspondant de l’Agence Anadolu, le Parlement s’est adressé à la commission législative pour soumettre une proposition visant à inclure les résultats du dialogue politique dans la Déclaration constitutionnelle (document constitutionnel en vigueur depuis 2011 en tant que constitution provisoire pour la Libye).

Les résultats du dialogue politique font référence à ce qu’a accompli le Forum le 5 février dernier, telle que l’élection d’une autorité exécutive unifiée dont la tâche principale est de préparer les élections parlementaires et présidentielle, le 24 décembre prochain.

Lundi, la session de la Chambre des représentants a débuté dans la ville de Syrte (ouest), en présence de 132 députés (sur un total de 200), présidée par Aguila Saleh, pour voter la confiance au prochain gouvernement.

« Grâce à Dieu, nous nous réunissons aujourd’hui à Syrte pour tourner la page de la division », a déclaré Aguila Saleh.

La composition du gouvernement d’unité nationale comprend 27 portefeuilles ministériels, en plus de 6 ministres d’État.

Il est à noter que Dbeibeh se trouve actuellement à Syrte. Cependant, il n’a pas assisté à la session de lundi. Il a appelé les députés des deux clans de Tripoli (ouest) et de Tobrouk (est) à ne pas manquer l’occasion de s’unir à Syrte en accordant la confiance à son gouvernement.

« J’appelle les députés, à ne pas manquer l’occasion d’unifier le Parlement, et à prévaloir l’intérêt national au-delà des calculs personnels et étroits », a-t-il déclaré dans une allocution télévisée.

Il a souligné la nécessité de ne pas reporter le vote de confiance au gouvernement à une étape ultérieure, ni entraver le processus électoral et priver par conséquent le peuple libyen de la tenue d’élections justes et impartiales.

Les Libyens espèrent que cette étape mettra fin à des années de conflit armé, alors que la milice de Haftar dispute l’autorité et la légitimité au gouvernement libyen internationalement reconnu, dans ce pays riche en pétrole.

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