La Libye ne semble toujours pas prête à retrouver sa stabilité, notamment à l’ombre des conflits interminables et des violations du cessez-le-feu qui n’en finissent pas.
Aujourd’hui, dimanche 15 mars, les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) ont annoncé avoir repoussé une attaque des milices du général à la retraite, Khalifa Haftar, dans l’axe Salah Eddine et Ain Zara.
Aussi, le chef de la chambre opérationnelle Syrte-al-Jafra, Ibrahim Bayt al-Mal, avait déclaré, hier, que «plusieurs des milices de Haftar étaient tombées entre morts et blessés, après avoir été ciblés par l’artillerie de ses forces, dans l’axe Annahr, au sud d’al-Wachka».
Bayt al-Mal affirma, selon les médias libyens, que «les ennemis avaient été attaqués alors qu’ils tentaient d’avancer couverts par une aviation militaire alliée à Haftar», signalant que leurs équipements militaires avaient été détruits.
Par ailleurs, le porte militaire des forces du GNA, le colonel Mohamed Qononou, avait déclaré vendredi, selon Burkan al-Ghadab (Volcan de la colère), que les forces du GNA avaient pu repousser les milices de Haftar qui avançaient vers l’axe al-Ramla, signalant que «les mercenaires des Janjaweed étaient au premier rang, appuyés par un char et trois blindés émiratis».
«Nos forces ont pu tuer près de 15 mercenaires et détruire 4 blindés armés, poussant l’ennemi à prendre la fuite», avait-il ajouté, en notant que le GNA a pu faire un prisonnier de guerre, qui a reconnu que Haftar venait récemment de recevoir 35 blindés venant de Murzegh.
Qononou a également promis de donner une leçon à Haftar, sur terrain, et de répondre aux attaques que ses milices mènent contre les civils innocents et les zones vitales.
À l’ombre de toutes ses évolutions, la Libye n’arrive toujours pas à se débarrasser du fardeau de l’instabilité qu’elle traîne depuis longtemps, alors que le reste du monde tente de gérer la panique du coronavirus et se soucie de sa propagation.