Libye : Un deuxième drone émirati abattu par le GNA à Misurata

Courrier arabe

En Libye, le Gouvernement d’union nationale (GNA) a annoncé avoir abattu un drone émirati, le deuxième de son genre en moins d’un mois, affirmant qu’il a été lancé par les milices du général à la retraite Khalifa Haftar, sur la ville de Misurata.

Dimanche soir, le GNA a diffusé un communiqué sur la page officielle de l’opération «Borkan al-Gnadab» (volcan de la colère), annonçant que «dimanche matin, les antiaériens de la défense de Misurata avaient abattu un drone», indiquant que la cible était un des drones qui attaquaient la ville, et qu’elle se dirigeait vers l’aéroport.

Bien que le communiqué avait noté qu’il n’y avait pas de dégâts, suite aux attaques avec des drones émiratis, lancés par les milices de Khalifa Haftar, il avait promis que les forces du GNA y répondront avec fermeté.

Les chefs militaires parlent d’un Sissi libyen

Précédemment, le colonel «Mohamed al-Kenidi», le chef des services de renseignements secrets appartenant aux forces «al-Bonyan al-Marsous», fidèles au GNA dans la ville de Syrte, avait annoncé que «l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, et l’Égypte sponsorisaient les mouvements de Khalifa Haftar vers Tripoli», signalant lors d’une interview avec le site informationnel «al-Khaleej Online», que «les trois pays soutenaient Haftar, le chef des milices de l’opération «al-Karama», dans le but de faire de lui un Sissi libyen».

Toutefois, il convient de signaler que plusieurs rapports internationaux ont prouvé que dans son offensive menée contre Tripoli, Haftar est soutenu financièrement et militairement, par des pays arabes, et des pays occidentaux comme la France, et la Russie.

Pour l’heure, le conflit qui entame son cinquième mois a marqué un bilan terrifiant avec plus de 1000 morts, 5 mille 500 blessés et plus de 800 mille personnes poussés vers l’exode.

Sans la moindre issue à l’horizon, les analystes affirment que le seul moyen pour mettre fin au conflit est de suspendre immédiatement les aides fournies aux milices de Haftar, et de sanctionner les pays qui l’approvisionnent.

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