En Libye, des hommes armés ont assassiné dimanche l’officier Choaib Boumediene, un des chefs des milices armées dirigées par le général à la retraire Khalifa Haftar. Le coup a eu lieu en plein jour, à Benghazi, dans l’est libyen.
Des sources à Benghazi ont raconté aux médias locaux que «des hommes armés inconnus avaient ouvert le feu sur Boumediene, à l’avenue Venesia (le plus gros quartier commercial de la ville), avant de prendre la fuite».
Les autorités libyennes ont signalé «avoir ouvert une enquête en urgences», et ont confisqué les caméras de surveillance des commerces qui se trouvaient sur les lieux, pour consulter leur contenu.
Boumediene était un officier de police avant de s’enrôler au sein des milices de Haftar et de prendre la direction d’une unité militaire sous le commandement de la brigade de Tarik ben Zyad dirigée par Saddam, le fils de Khalifa Haftar.
Des informations signalèrent que «Boumediene était impliqué dans des meurtres et des enlèvements, et dans la disparition de la députée Sihem Serguioua».
Il est à signaler que ceci est le deuxième assassinat qui cible un officier, depuis la fin de la guerre à Benghazi, après l’attaque qui avait ciblé contre Mahmoud al-Werfali, le 24 mars 2021.
