L’industrie pétrolière en Libye enregistre une perte de 8,2 milliards de dollars (communiqué)

La compagnie pétrolière nationale libyenne (NOC) a annoncé, mercredi, que la fermeture forcée des ports et des champs pétrolifères a engendré des pertes estimées à 8,2 milliards de dollars.

Le 12 juillet dernier le porte-parole de la milice de Khalifa Haftar, Ahmed Al Mismari avait insisté sur la fermeture de ces institutions en dépit de l’annonce de la NOC de la levée de la “force majeure” sur ses exportations.

En effet, le statut de “force majeure” est déclaré par les institutions pétrolières si elles ne sont pas en mesure de respecter les contrats en raison de “circonstances en dehors de leur volonté” afin d’éviter toute poursuite pour non-respect des contrats de vente.

En janvier 2020, les troupes de Haftar ont fermé le port pétrolier de Zueitina (est), affirmant que l’argent de la vente du pétrole est utilisé par le gouvernement libyen internationalement reconnu pour financer l’effort militaire.

Ils ont également fermé d’autres ports et champs. Ce qui a poussé le NOC à y annoncer le statut de “force majeure”.

Quitter la version mobile