L’Organisation des Nations unies (ONU) a annoncé, lundi, « sa grande inquiétude » concernant l’envoi des forces égyptiennes en Libye, approuvé par le Parlement égyptien, dans l’intention de soutenir les milices du général à la retraite Khalifa Haftar.
Le porte-parole du Secrétaire général des Nations unies, Stéphane Dujarric, a considéré que « cet envoi des forces égyptiennes sur le territoire libyen n’est qu’un catalyseur d’un conflit ».
Il a souligné « l’impossibilité d’une solution militaire », affirmant « l’importance d’un cessez-le-feu immédiat dans le cadre de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) ».
Rappelons que « le parlement égyptien a approuvé, lundi dernier, l’envoi des forces armées dans des missions de combat à l’extérieur du pays dans la direction stratégique occidentale, en référence à la Libye », affirmant dans un communiqué, que « ces forces vont assurer la sécurité nationale égyptienne ».
Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a annoncé l’initiative de cessez-le-feu au début de juin prétendant trouver une solution à l’ingérence étrangère en Libye.