L’opération IRINI intercepte un navire émirati transportant du kérosène vers la Libye

Courrier arabe

L’opération IRINI, lancée par les forces navales des pays de l’Union européenne dans le but de faire appliquer l’embargo d’armement en Libye, a signalé avoir intercepté un navire émirati, «cherchant à atteindre les eaux régionales libyennes», et affirma l’avoir envoyé vers un port européen pour enquêter avec lui.

IRINI signala, lors d’un communiqué, que «le navire émirati, Royal Diamond 7, transportait une cargaison de kérosène pouvant être destiné à des utilisations militaires».

Il signala que «jeudi vers 7 heure du matin, des forces navales d’IRINI sont montées à bord du navire, qui se trouvait à 150 km du nord de la ville de Derna, pour mener des opérations de fouilles, après l’avoir suspecté de violer l’embargo d’armement imposé en Libye», précisant : «L’opération fut dirigée par la frégate allemande, FJS Hambourg, et soutenue par la frégate italienne ATS Margotini».

«Le type de carburant trouvé est une matière militaire, selon les normes définies par les Nations unies, et ainsi la loi 2292 et 2526 du Conseil de sécurité lui doivent être appliquées», nota le communiqué.

Il indiqua que «le navire avait quitté le port de Sharjah aux Emirats arabes unis (EAU), et se dirigeait vers celui de Benghazi en Libye», affirmant : «IRINI avait agi en fonction des informations reçues par l’équipe des experts des Nations unies, qui avait mis la lumière sur la nature suspecte de la cargaison».

Rappelons toutefois qu’IRINI signale régulièrement des violations fréquentes du blocus d’armes imposé en Libye, tantôt par les EAU qui soutiennent Khalifa Haftar et tantôt par la Turquie qui soutient le GNA.

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