Ministère libyen des Affaires étrangères : La prise de contrôle du pays par le GNA est une nécessité pour diriger le processus politique

Le ministère libyen des Affaires étrangères s’est engagé, vendredi, à poursuivre en Justice les pays qui ont soutenu le Général putschiste Khalifa Haftar, pour leurs crimes à l’encontre des Libyens.

Le porte-parole du ministère, Mohamed al-Qiblawi, a déclaré aux médias que « les pays qui ont soutenu Haftar seront poursuivis en Justice pour les crimes perpétrés à l’encontre des Libyens ».

Et d’ajouter que le ministère « rappelle aux pays alliés de Haftar que leurs crimes sont énormes, leurs calculs sont faux et leur pari est perdant ».

Il a assuré que « le peuple libyen refuse le retour de la dictature ».

« Le mensonge de la lutte contre le terrorisme n’est plus crédible car notre armée est la première a avoir éliminé les terroristes à Syrte et dans toutes les villes libyennes », a souligné al-Qiblawi.

Le porte-parole a salué, fièrement, les victoires du pays après la libération totale des frontières administratives de la capitale Tripoli et l’élimination de l’ennemi ainsi que la reprise du contrôle sur la ville de Tarhounah, sans pertes humaines.

Il a souligné que la prise du contrôle de tout le territoire libyen par le gouvernement est une nécessité pour diriger le processus politique, sans recours aux armes.

Plus tôt dans la journée, l’armée avait annoncé la libération de la ville stratégique de Tarhounah, située à 90 km au sud-est de Tripoli, au lendemain de la libération totale de la capitale Tripoli de l’emprise des milices de Haftar.

Le 18 mai dernier, le ministère libyen des Affaires étrangères s’était engagé à collaborer avec tous les ministères concernés pour « documenter les violations des pays alliés au putschiste Haftar », à travers les armes saisies à la base d’al-Wattia (ouest).

Le jour même, al-Qiblawi avait déclaré aux médias que son gouvernement présenterait des preuves sur l’implication des Émirats dans les crimes perpétrés à l’encontre des Libyens et la violation des résolutions internationales.

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