On coordonne avec les autorités à Benghazi et non pas avec Khalifa Haftar, révèle le chef du gouvernement libyen

Courrier arabe

Le chef de l’autorité exécutive libyenne, Abdelhamid Dbeibah, a parlé à al-Jazeera des divers dossiers traités par son gouvernement, de sa relation avec le général à la retraite Khalifa Haftar, du renvoi des mercenaires et de l’organisation des élections.

Invité par l’émission Bila Houdoud (Sans frontières), dont l’épisode sera diffusé ce soir à 20h05, Dbeibah signala que «son gouvernement avait discuté avec plusieurs pays et que des signaux positifs étaient à l’horizon au sujet du retrait des mercenaires de Libye».

Selon la promotion diffusée par la chaîne, il indiqua également que «son autorité avait unifié 80% des institutions gouvernementales, sauf l’institution militaire », précisant que «la question de cette dernière progressera avec la collaboration du comité militaire mixte des 5+5».

Dbeibah a précisé que «son gouvernement ne coordonnait pas avec Khalifa Haftar, et à Benghazi, mais travaillait avec le maire de la ville et les dispositifs de la police».

Il souligna : «Des affaires logistiques avaient empêché l’organisation de la réunion à Benghazi», promettant qu’«une réunion proche était prévue dans la ville».

Il affirma aussi que «son gouvernement cherchait à installer la réconciliation nationale et qu’il espérait organiser les élections dans les délais».

«Nous voulons une constitution et des élections et nous voulons mettre fin à la phase transitionnelle», avait-il déclaré.

Il parla notamment des frontières maritimes de son pays, expliquant : «Nous avons des différends avec la Grèce, pour évaluer l’accord maritime libyo-turc», affirmant que «l’accord conclu avec Ankara était dans l’intérêt des Libyens et que son gouvernement ne lâchera pas cette occasion».

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