Pourparlers entre la Libye et les Nations unies sur l’organisation et la mise en œuvre des élections

Le chef de la Haute Commission électorale nationale libyenne, Imad Al-Sayeh, a discuté dimanche avec l’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Libye, Ján Kubiš, du plan de l’instance en charge des élections pour mettre en œuvre l’échéance électorale de décembre prochain.

C’est ce qui ressort d’une réunion entre Al-Sayeh et Kubiš, dans la capitale, Tripoli, selon un communiqué de la Haute Commission.

« Les deux parties ont discuté du plan de la Haute Commission pour mettre en œuvre le processus électoral en Libye, prévu le 24 décembre 2021, et des moyens de surmonter les obstacles (sans fournir de détails à leur sujet) auxquels elle pourrait être confrontée », indique le communiqué.

Al-Sayeh et Kubiš ont discuté également du rôle du gouvernement ainsi que des instances et institutions qui lui sont affiliées, dans le soutien du processus électoral en général, et de la Haute Commission en particulier.

Le président du Haut Conseil d’État libyen, Khaled al-Mechri, avait déclaré vendredi lors d’une réunion à Tripoli avec le responsable onusien, que la possibilité de tenir les élections en Libye est menacée tant que le général à la retraite Khalifa Haftar, n’est soumis à aucune autorité.

Dimanche dernier, les milices de Haftar ont empêché les membres du gouvernement d’unité nationale dirigé par Abdulhamid Dbeibeh, de se réunir dans la ville de Benghazi (est), dans une première étape concrète de rébellion contre le nouveau pouvoir exécutif et d’entrave à la tenue des élections à la date prévue.

Dans un communiqué, les milices de Haftar ont affirmé qu’ils ne sont liées au gouvernement d’unité nationale, qu’elles qualifient de « provisoire », par aucun lien, « qu’il soit sur les plans du service, de la souveraineté, ni même de la communication ».

Une sortie de crise se profile en Libye depuis que le gouvernement d’unité nationale et le nouveau Conseil Présidentiel ont pris leurs fonctions le 16 mars 2021, pour conduire le pays aux élections législatives et présidentielle prévues le 24 décembre prochain.

Quitter la version mobile