Le chef du gouvernement d’union nationale libyen, Abdelhamid Dbeibeh, a déclaré, dimanche, que la « seule option » pour son gouvernement est la tenue d’élections.
C’est ce qui ressort de sa rencontre, dans la capitale, Tripoli, avec l’ambassadrice de France en Libye, Béatrice le Fraper du Hellen, selon un communiqué du gouvernement libyen.
Le communiqué précise que la rencontre entre les deux parties a été consacrée à « l’examen de la situation politique et économique en Libye. »
Abdelhamid Dbeibeh a déclaré lors de la rencontre, que « la seule option pour le gouvernement d’union nationale est l’organisation d’élections », soulignant que son gouvernement « met tout en œuvre pour y parvenir », selon la même source.
La Libye est actuellement en proie à une crise politique, après que la Chambre des représentants a désigné Fathi Bashagha comme chef d’un nouveau gouvernement, en remplacement du gouvernement d’Abdelhamid Dbeibeh, lequel refuse de céder le pouvoir sauf à un gouvernement issu des élections législatives.
Le 25 mai, Dbeibeh a suggéré que les élections soient organisées à la fin de l’année 2022, précisant que son gouvernement « ne restera pas une seule minute après les élections législatives et la formation d’un nouveau gouvernement. »
En raison des divergences entre les institutions officielles libyennes, notamment sur la loi électorale, les élections présidentielles prévues le 24 décembre 2021, dans le cadre d’un plan parrainé par les Nations unies, n’ont pas pu être organisées.
Parallèlement aux positions de Bashagha et de Dbeibeh concernant la tenue des élections, les Nations unies s’efforcent de parvenir à un consensus libyen sur une base constitutionnelle qui ouvre la voie à la tenue d’élections « dans les meilleurs délais. »
