La Présidence russe a considéré l’explosion du gazoduc Nord Stream comme un « acte de terrorisme sans précédent soutenu par un Etat ».
C’est ce qui ressort des déclarations faites vendredi, par le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors d’un point de presse tenu dans la capitale, Moscou.
« Il est clair qu’il s’agit d’un acte de terrorisme sans précédent soutenu par un État et qui ne peut et ne doit pas passer sans une enquête internationale sérieuse », a déclaré Peskov, ajoutant qu’une coopération dans le cadre d’une telle enquête sera nécessaire.
En réponse à une question sur le communiqué du service russe du renseignement extérieur alléguant une « influence occidentale » dans l’incident, Peskov a déclaré qu’il n’était pas prêt à commenter.
Jeudi, Sergei Naryshkin, le chef du service de renseignement russe, a fait savoir que son service disposait d’éléments indiquant une influence occidentale dans l’organisation de l’attaque contre Nord Stream, notant qu’une enquête à ce sujet était en cours en Russie.
Passant à la situation en Ukraine, Peskov a déclaré que si Kiev ne voulait pas résoudre les différends à la table des négociations, la Russie se concentrerait sur son « opération militaire spéciale ».
Peskov a ignoré toutes les questions sur la possibilité d’une escalade nucléaire, affirmant que les gens qui en parlent sont « irresponsables ».
