Le ministère soudanais de la Culture et de l’Information a annoncé, lundi, qu’une force de l’armée soudanaise a arrêté le Premier ministre Abdullah Hamdok, après avoir refusé de soutenir ce qu’il a qualifié de « coup d’État ».
Le ministère a indiqué, via son compte officiel « Facebook », qu' »une force de l’armée a arrêté le Premier ministre Abdullah Hamdok et l’a transféré dans un lieu inconnu après que celui-ci a refusé de soutenir le coup d’Etat ».
Le ministère n’a mentionné aucun autre détail à cet égard, et il n’y a eu aucun commentaire de l’armée soudanaise, jusqu’à l’heure actuelle.
Cependant, des sources politiques bien informées ont rapporté, lundi à l’aube, à l’Agence Anadolu, que les autorités ont imposé l’assignation à résidence à Hamdok en renforçant les gardes de sécurité.
D’autres sources ont également indiqué que le chef du Conseil souverain soudanais, Abdel Fattah Al-Burhan, entend faire une déclaration, plus tard lundi, sur les derniers développements dans le pays, sans communiquer plus de détails.
Cela intervient à l’issue d’une série d’arrestations dans la capitale, Khartoum, à l’aube de lundi, visant des ministres du gouvernement de transition et des dirigeants des forces de la « Déclaration de liberté et de changement » (la composante civile de la coalition au pouvoir), et les partis du « Baas socialiste arabe », de « l’Assemblée de l’Union » et du « Congrès soudanais ». .
Et de souligner que la capitale soudanaise connaît une présence sécuritaire intense, en plus de la fermeture des ponts et des routes à travers la ville.
Le correspondant d’e l’Agence Anadolu a également rapporté que les services Internet, électricité et téléphone étaient coupés dans de grandes parties de Khartoum.