Des sources libyennes ont signalé que «des observateurs internationaux étaient attendus en Libye, fin septembre, en application à la feuille de route mise en place par le comité militaire mixte des 5+5, qui vise à augmenter le nombre des forces mixtes composées des deux parties, et qui cherche à coordonner avec les acteurs internationaux pour tracer un plan afin de renvoyer les mercenaires et les forces étrangères se trouvant sur le sol libyen».
Les sources affirmèrent au journal al-Araby al-Jadeed que «le comité militaire mixte des 5+5 avait engagé des contacts intensifs avec plusieurs capitales liées au dossier libyen».
«Grâce à ses contacts, le comité a pu soulever certains obstacles qui entravent l’application du cessez-le-feu, et a pu envisager la formation de 3 forces mixtes, dont chacune sera chargée d’une mission différente des autres», avaient expliqué les sources.
Les trois forces mixtes
Les sources affirmèrent que «la première force mixte sera composée de la Brigade 166 (alliée du camp de l’ouest), et de la Brigade Tarik bin Ziyad (du camp de l’est), en précisant que «sa mission consistera à sécuriser la route de la grande rivière artificielle».
Elles ont aussi noté : «Une seconde force mixte sera chargée de sécuriser les positions pétrolières, et sera intégrée au corps des Gardiens des structures pétrolières».
«Une troisième force mixte sera envoyée au sud libyen. Elle sera centrée à Sebha, et sécurisera divers régions du sud. Elle sera aussi chargée de sécuriser les frontières du sud du pays et collaborera avec les pays voisins de la Libye», avaient-elles ajouté.
Une vision française au cœur des évolutions
Toutefois, les sources ont expliqué que «toutes ces évolutions tournent autour des résultats des discussions internationales fondées sur une vision française soutenue par l’Europe et par les États-Unis».
Elles ont ajouté : «Paris avait proposé un planning assurant le retrait des troupes étrangères se trouvant sur le sol libyen, et affirma que les mercenaires quitteront le pays avant les forces turques et russes, pour ensuite ouvrir le chemin à l’unification de l’institution militaire libyenne».
