Des sources syriennes ont signalé que «la Russie avait à nouveau ouvert ses portes aux jeunes syriens vivant dans les régions contrôlées par le régime de Bachar al-Assad, leur proposant de s’engager pour combattre en Arménie, aux côtés de l’armée locale et des forces russes qui s’y trouvent».
Les sources ont raconté au journal al-Araby al-Jadeed que «les jeunes recrus seraient envoyés en Arménie, et plus tard en Ukraine», signalant que «l’engagement se faisait sans que de contrats officiels ne soient signés».
«Le recrutement se présente comme étant un contrat étranger, les salaires proposés sont attirants et arrivent jusqu’à 3 mille dollars par mois pour chaque combattant», avaient signalé les sources.
Elles ajoutent : «Le célèbre avocat de la ville de Souwayda, Mohamed Bakir, est la partie engagée par les Russes pour superviser le recrutement des jeunes».
Les sources racontent : «250 jeunes, âgés entre 20 et 25 ans, ont déposé leur candidatures», signalant que «les jeunes étaient poussés par les conditions difficiles vécues au pays et par la pauvreté extrême qu’ils ne supportaient plus».
Le mouvement russe se présente dans un temps où le monde redoute que les affrontements entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan se déclenchent à nouveau dans la région du Haut Karabakh, vu que l’accord politique signé fut qualifié de «fragile».
Ainsi, il est à signaler que la Russie et la Turquie sont accusés d’engager les jeunes syriens et de les envoyer faire la guerre par procuration, dans les zones à conflit.
Et bien que les Nations unies avaient interdit l’exploitation des jeunes syriens et leur engagement dans les combats, aucune loi n’a été mise en place, pour obliger les grands pays dominant chacun une partie du pays, à réviser leurs actions.
