«L’Égypte insiste à ne pas livrer les milices de Haftar à la nouvelle autorité exécutive, avant de tester sa position», selon des sources égyptiennes

Courrier arabe

Des sources égyptiennes privées ont indiqué que «le Caire entreprenait des contacts avec les parties libyennes actives, cherchant à imposer sa vision et à jouer un rôle au niveau de la scène libyenne, durant la phase à venir».

Les sources ont raconté au journal al-Araby al-Jadeed que «le président du comité égyptien chargé de suivre le dossier libyen, le général Ayman Badie, avait rencontré Aguila Saleh, le président de la chambre des représentants du parlement de Tobrouk, dans la résidence de ce dernier, en Libye, avant que Saleh ne se dirige vers le Maroc».

«Les deux hommes avaient discuté les dispositifs de la formation du gouvernement d’union nationale», avaient indiqué les sources, en signalant que «le comité égyptien avait également discuté avec Khalifa Haftar».

Elles ont expliqué : «Le Caire insiste à ce que Haftar ne livre pas ses troupes à la nouvelle autorité exécutive, avant de tester sa position».

Les sources indiquèrent aussi que «la Caire faisait partie de négociations en cours, pour mettre en place des plans d’expulsions des mercenaires et des combattants étrangers des terres libyennes».

Il est à noter que ces évolutions se présentent dans un temps où Stéphanie Williams, le chef adjoint de la MANUL (Mission d’appui des Nations Unies en Libye pour les affaires politiques), a signalé que «près de 20 mille mercenaires se trouvaient en Libye, et que les Libyens refusaient leur présence étrangère».

Elle avait affirmé, lors de déclarations médiatiques, que la nouvelle autorité exécutive libyenne avait de fortes chances pour arranger les élections du 24 décembre prochain.

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