Suisse : début de la première session du dialogue libyen pour désigner l’autorité exécutive

La première session du Forum de dialogue politique libyen a débuté ce lundi à Genève, en Suisse, pour examiner la liste des candidats au Conseil présidentiel du pays.

C’est ce qui ressort d’une déclaration à l’Agence Anadolu, faite par Mohamed Raidh, membre du Forum de dialogue politique libyen, en conjonction avec le début de la première session du dialogue qui se déroule en présence de l’envoyée intérimaire des Nations unies, Stephanie Williams.

« La séance d’aujourd’hui est consacrée à l’examen de la liste des candidats au Conseil présidentiel libyen », a déclaré Raidh.

Et d’expliquer : « Aujourd’hui, le vote pourrait avoir lieu après la proposition des programmes des candidats, suite au plébiscite d’un candidat pour chaque région (qui sont au nombre de trois), et ce, à condition que le candidat obtienne 70 % des voix des représentants de sa région, mais cela peut ne pas être réalisé, ce qui nécessiterait éventuellement de faire appel au système de listes. »

La première session du Forum de dialogue politique libyen a débuté lundi à Genève, avec un discours d’ouverture de la Représentante spéciale par intérim du Secrétaire général des Nations unies, Stephanie Williams, selon la même source.

La région de Tripoli (ouest) est représentée par 37 membres du Forum pour le dialogue politique, dont l’un est décédé. Quant à la région de Cyrénaïque (est), elle est représentée par 24 membres. La région du Fezzan (sud) est, pour sa part, représentée par 14 membres.

Williams a mené dimanche, un dialogue à distance (via vidéoconférence) avec un certain nombre de citoyens et d’activistes libyens, pour recueillir le plus grand nombre de questions possibles que les Libyens souhaiteraient poser aux candidats.

Ce dialogue est survenu au lendemain de l’annonce des Nations unies de la validation de 21 candidats à la présidence du Conseil des ministres libyen et de 24 candidats à l’adhésion au Conseil présidentiel, et ce, à deux jours de l’expiration du délai de réception des candidatures aux postes de l’autorité exécutive.

La Libye est en proie depuis des années à un conflit armé, où la milice du général putschiste Khalifa Haftar, avec le soutien des pays arabes et occidentaux, dispute la légitimité et l’autorité du gouvernement libyen, entraînant des morts et des blessés parmi la population civile, ainsi que des dégâts matériels considérables.

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