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Tout sur la présence des mercenaires russes de «Wagner» en Libye et dans les zones agitées du monde

Courrier arabe

Il est bien clair que le rôle joué par les groupes de mercenaires et les milices armées en Libye, spécialement ceux appartenant à la compagnie russe «Wagner», attire de plus en plus l’attention médiatique et internationale.

Connu pour l’exécution «des sales opérations», des rapports affirment que «Wagner» recrute des centaines de mercenaires, dans les différentes zones de conflit, à travers le monde.

Le 24 janvier 2020, un rapport du journal français, «Le Monde», affirma que «l’Arabie saoudite finançait les opérations des mercenaires russes, qui combattent en Libye, au nom du général à la retraite «Khalifa Haftar»».

Et bien que Moscou nie les faits, et prétend que «les accusations» sont infondées, plusieurs preuves démontrent l’implication fictive des mercenaires russes en Libye, et prouvent leur engagement aux côtés des milices de Haftar.

Dans ce qui suite, la rédaction de Courrier arabe présente une sélection des informations les plus pertinentes et expose les rapports et les témoignages les plus marquants.

La Russie accusée par les États-Unis et la Turquie

En novembre 2019, le secrétaire américain d’État adjoint aux Affaires du Proche-Orient, «David Schenker», affirma que la Russie déployait d’importants fictifs de forces, pour soutenir le général libyen à la retraite, Khalifa Haftar.

À l’époque, la chaîne américaine «CNN» avait rapporté selon Schenker: « La présence de ces troupes russes déstabilise la sécurité en Libye d’une façon incroyable. Leur présence augmente les possibilités de faire de grands nombres de victimes civiles».

Le responsable américain avait aussi signalé avoir des preuves, prouvant que la Russie avait déployé des personnes vêtues en uniforme militaire officielle en Libye.

De suite, en décembre 2019, le président turc «Recp Tayip Erdogan» déclara que son pays ne pouvait pas garder le silence face à l’activité des mercenaires d’un groupe comme «Wagner», «appuyé par le Russie et qui soutient les milices de Haftar en Libye».

«Nous parlons de vrais mercenaires, engagés au service de Haftar en Libye, à travers le groupe nommé Wagner», avait-il souligné, lors d’un discours où il avait annoncé que son gouvernement soutenait le Gouvernement d’union nationale (GNA), comme étant l’unique autorité légitime en Libye.

Preuves sur la de présence de Wagner en Libye

En fin décembre 2019, des activistes sur les réseaux sociaux avait publié une vidéo, démontrant des mercenaires sur les premières lignes, lors des attaques lancées par les milices de Haftar cotre Tripoli.

L’enregistrement, diffusé également sur la chaîne d’information «al-Jazeera», affichait des Russes et des Ukrainiens armés et dans les véhicules, se trouvant dans l’un des fronts de combat, au sud de Tripoli.

Sur l’une des séquences, filmée en cachette, on pouvait voir des combattants en repos, et sur une autre, ils semblaient battre en retraite, dans un immeuble bombardé, et où un des combattants s’était affirmé être Ukrainien.

Le GNA récolte les preuves pour faire face à la Russie

Toujours en décembre 2019, le GNA avait annoncé avoir archivé la présence d’entre 600 à 800 combattants russes sur les terres libyennes. Il affirma qu’il collectait leurs noms et des preuves sur leur participation aux combats, pour les présenter au gouvernement de Moscou, qui nie constamment la présence de troupes russes en Libye.

Le GNA avait également annoncé en mi-décembre, avoir abattu 7 mercenaires au sud de Tripoli, signalant qu’ils avaient été engagés par Haftar, pour lancer les roquettes sur Tripoli.

Les déclarations du GNA avaient replacé l’affaire de l’implication de Wagner en Libye au centre des affaires médiatiques, poussant la communauté internationale à mettre des pressions, pour proclamer le retrait des troupes internationales déployées en Libye.

Présence de Wagner en Syrie

Le 7 février 2018, l’aviation américaine a mené une série de raids intensifs, attaquant les forces pro-régime, dans l’est syrien.

Ce jour-là, les rapports médiatiques avaient parlé de plus de 300 morts et blessés, affirmant que plusieurs Russes en faisaient partie.

Et bien que le Kremlin ait nié toute relation avec les groupes armés en Syrie, des sources médiatiques avaient révélé que «l’Armée russe coordonnait avec le régime et lui envoyait constamment des troupes armées. Des mercenaires qui avaient les mêmes privilèges que les soldats» affirmaient-ils.

Et même si officiellement, leur rôle était de sécuriser les structures pétrolières, des rapports ont souligné qu’entre 2016 et 2017, Wagner avait pu reprendre la gouvernance de «Deir ez-Zor» de la main de l’opposition.

Et comme il fut promu à l’époque comme étant un groupe militaire expérimenté et un outil important à la disposition de la politique étrangère russe, Wagner fut ainsi envoyé au Venezuela pour soutenir le régime de «Nicolas Maduro».

Le Soudan et la République centrafricaine  

En plus de la Syrie et de la Libye, des informations avaient parlés du déploiement des mercenaires russes dans plusieurs pays, citant le Soudan et la République centrafricaine.

En janvier 2018, «Serguei Sokhankin», un expert participant au Centre international des études politiques à Kiev, avait révélé que des mercenaires, appartenant à «Wagner», avaient été envoyés au Soudan, pour soutenir militairement le régime du président «Omar el-Bechir», et arranger la situation en faveur des compagnies russes.

Il avait signalé, selon plusieurs médias, que les mercenaires protègent les mines d’or, de diamant et d’uranium.

«Serguei Sokhankin» nota que la compagnie avait aussi envoyé des mercenaires en République centrafricaine. «Les mercenaires ont toujours la même mission générale, protéger le système gouvernemental», avait-il expliqué.

À ce sujet, des rapports avaient rappelé qu’en décembre 2017, les États-Unis avaient permis aux Russes de vendre des armes à la République centrafricaine, qui tente de lutter contre la violence des groupes armés ethniques et religieux.

Rappelons dans ce contexte, que la communauté internationale demande constamment le retrait de toutes les troupes étrangères présentes en Libye, et affirme que pour ramener le calme au pays et conserver la paix dans la région, «la résolution politique et un dialogue libyo-libyen sont les seuls moyens».

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