Tripoli: l’aviation de Haftar bombarde une école à « Abu Salim »

La milice de Khalifa Haftar, a ciblé avec un missile Grad, samedi, une école dans le secteur d’Abou Salim de la capitale libyenne, Tripoli.

Une source militaire des forces gouvernementales d’entente nationale a déclaré à Anadolu: « La milice de Haftar continue de viser les quartiers résidentiels de Tripoli. »

La source, qui a requis l’anonymat, a ajouté « qu’un missile Grad a atterri dans l’école Noor al-Maarif dans le quartier al-Akwakh d’Abou Salim ».

Vendredi, les forces gouvernementales d’entente nationale ont déclaré: « Les condamnations de l’ONU n’ont pas empêché et n’empêcheront pas les milices de Haftar de bombarder des civils. La seule chose capable de les en empêcher est d’utiliser le droit de se défendre. »

C’est ce qu’indiquent les déclarations du porte-parole des forces gouvernementales, Mohamed Qanounou, publiées par le centre des médias de « l’Opération Volcan de la colère », sur sa page officielle sur Facebook.

« Le bombardement aveugle des gangs (milices de Haftar) ciblant des quartiers civils est une tentative de contrecarrer tous les efforts de dialogue, comme ils l’ont fait depuis le début de l’agression et en présence du Secrétaire général des Nations Unies (Antonio Guterres) », a ajouté Qanounou.

« Pour qu’il y ait la paix dans l’avenir de la Libye, il est devenu nécessaire de faire taire les plates-formes de missiles et d’éliminer leur danger pour les civils », a-t-il ajouté.

Jeudi, la mission de l’ONU en Libye a fermement condamné les violations continues du cessez-le-feu annoncé le 12 janvier, telles que les bombardements répétés au cours des deux derniers jours de l’aéroport de Mitiga et des zones résidentielles de Tripoli.

Les violations par Haftar du cessez-le-feu, qui est en vigueur depuis le 12 janvier à l’initiative turco-russe, sont au mépris d’une résolution du Conseil de sécurité appelant à son respect.

Depuis le 4 avril 2019, les forces de Haftar ont lancé une offensive pour contrôler Tripoli (Ouest), le siège du gouvernement d’entente nationale, dont Haftar ne reconnait ni la légitimité ni l’autorité.

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