Le New York Times a révélé ce mardi que le président américain Donald Trump avait consulté ses conseillers à propos de la possibilité d’une frappe contre un site nucléaire iranien dans les semaines à venir.
Alors qu’il présidait une réunion à la Maison-Blanche jeudi dernier, Donald Trump s’est enquis « des options possibles pour frapper ce site nucléaire dans les semaines à venir », auprès d’un groupe composé de ses conseillers et des hauts fonctionnaires, y compris son vice-président Mike Pence, le secrétaire d’État Mike Pompeo, le secrétaire à la Défense par intérim Christopher C. Miller et le chef d’Etat-Major des armées, le général Mark Milley.
Selon le Times, les responsables ont persuadé Trump de ne pas procéder à une frappe militaire contre Téhéran, craignant que la situation ne se transforme en conflit à grande échelle. Le journal a d’ailleurs estimé que le site que Trump entendait frapper, était situé à « Natanz » (dans le centre de l’Iran).
Toujours dans ce même contexte, le New York Times a indiqué que Trump avait posé cette question à ses collaborateurs suite à la publication du rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique, qui faisait état du stockage d’uranium enrichi par Téhéran, à des taux supérieurs à ceux autorisés dans l’accord nucléaire de 2015.
L’Agence internationale de l’énergie atomique avait déjà accusé l’Iran mercredi dernier, de persister dans sa pratique de stockage d’une quantité d’uranium faiblement enrichi, au point de dépasser de 12 fois le seuil autorisé par l’accord nucléaire.
Téhéran continue de produire de l’uranium suite au retrait américain de l’accord nucléaire et à l’imposition de nouvelles sanctions par l’administration de Donald Trump.
Il est à noter que les plans d’attaque discutés entre Trump et ses collaborateurs s’inscrivent dans le cadre de son refus de reconnaître la victoire de son adversaire démocrate, Joe Biden, aux élections présidentielles américaines.
