À Tunis, plus de transports. Les agents de la Société des transports de Tunis (Transtu) ont entamé, ce mercredi, une grève sans préavis et à durée indéterminée.
Le mouvement annoncé par les agents de Transtu est destiné à accélérer le versement des salaires et la rénovation de la flotte de bus et de métros. La grève a paralysé la capitale, et des bouchons importants ont été observés en matinée sur les routes.
Dans un communiqué de presse, le secrétaire général de la fédération des transports, Wajih Zidi, a déploré le silence du ministère des Transport face à ces revendications.
La mobilité dans le Grand-Tunis est un véritable calvaire pour les citoyens. Suite à la dégradation du transport public, une large frange des citoyens se trouve contrainte à faire usage des taxis individuels.
Toutefois, depuis le lancement des applications du type Bolt, In Driver, Yassir, et autres, le secteur du transport à Tunis a été chamboulé. Jugées beaucoup plus rentables par les chauffeurs, ces solutions mobiles multiplient par 3 ou 4 le prix d’un trajet avec un simple taxi, ce qui a compliqué encore plus la mobilité des citoyens dans la capitale et ses banlieues.
