En Tunisie, le groupe «Citoyens contre le putsch» a annoncé avoir été interdit d’organiser la conférence de presse dans une salle qu’il avait loué, et a dû tenir la réunion dans la rue.
Le propriétaire de la salle, que l’organisation avait loué pour ce lundi 8 novembre 2021, à 9h30, dans la région du Bardo, a fermé ses portes, demandant une autorisation pour répondre à la requête des membres de l’organisation.
Dès lors, la conférence a été organisée dehors, devant l’entrée de la salle qui avait fermé ses portes.
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L’avocat, Abdellatif Derbala, signala lors d’une publication postée sur son compte, que «certains des membres de l’organisation affirmèrent avoir signé un contrat écrit pour louer une salle, afin d’y organiser une conférence de presse. Ils signalèrent que la mairie avait approuvé, l’activité sans exiger d’autorisation».
«Pendent les 10 dernière années, le pays était ouvert aux activités politiques et sociales de tous genre, mais depuis le 25 juillet 2021, la répression ne cesse d’augmenter», avait-il écrit.
L’avocat indiqua que ««Citoyens contre le putsch» subissaient des pressions sécuritaires et politiques à cause de leur activités qui s’opposent au président et à ses mesures imposées au pays».
«Dernièrement, ils peinent à trouver une place pour pratiquer leur activités, et ils ont déclaré que plusieurs hôtels où les salles de conférences loués précédemment, ont refusé de les recevoir sans autorisation», avait-il précisé.
L’avocat a signalé que «ces mesures rappelaient les pratiques de l’ancien régime», se demandant «où sont allez les promesses qu’avait faites le président, pour conserver la démocratie, les libertés fondamentales, et le droit à l’opposition».
