En Tunisie, l’Initiative « Citoyens contre le putsch » a organisé samedi, une protestation à Sousse, devant le domicile du manifestant Ridha Bouziane, décédé à l’hôpital à cause de ces blessures, après avoir été violement battu par les forces de l’ordre, le jour des manifestations du 14 janvier dernier.
Les membres de l’initiative ont visité la famille de Bouziane, alors qu’à l’extérieur de la maison, les protestataires ont porté des pancartes sur lesquelles ils avaient écrit des slogans comme : «Martyr ne t’inquiètes pas, les libertés sont payées par le sang», «Tunisie libre et le putsch dehors».
Une autre forme de résistance
Chaima Issa, membre de l’initiative avait expliqué au journal al-Araby al-Jadeed que «la protestation, organisée pour proclamer justice, était une autre forme de résistance».
Elle avait expliqué que « »Citoyens contre le putsch » travaillait au niveau des protestations et au niveau politique, pour tenir tête au putsch».
Elle avait aussi signalé que «les violations, signalées lors des manifestations du 14 janvier, étaient dénoncées et refusées par la majorité des Tunisiens, en dépit de leur position politique», précisant que «les évènements de ce jour-là avaient eu des répercussions négatives sur Kaïs Saïed».
La famille Bouziane salue le mouvement
De sa part, Sirine Bouziane, la fille de Ridha, a salué le mouvement, tout en soulignant son importance et ce qu’il symbolise, pour dénoncer la tyrannie et la violence.
Elle avait raconté que «la famille tenait à comprendre ce qu’avait subi Ridha ce jour-là, et que la justice juge les coupable», tout en espérant que les violations contre les manifestants ne se reproduisent jamais.
