Infirmiers et techniciens travaillant dans les hôpitaux publics se sont rassemblés devant le ministère de la Santé, brandissant des banderoles où l’on pouvait lire « la santé publique est une richesse nationale » ou encore « les professionnels ne reculeront pas« , ont constaté des journalistes AFP.
Les manifestants, font valoir qu’ils se sont investis dans la lutte contre le nouveau coronavirus, et ont continué à travailler pendant le confinement contrairement aux autres fonctionnaires, exigent une loi spécifique pour encadrer leur statut.
« Durant la crise du Covid, il y a eu 2 ou 3 secteurs qui n’ont pas cessé le travail et qui ont assumé leurs responsabilités pour le pays« , a souligné Othmane Jallouli, un responsable syndical de la fédération générale de la santé. « Mais comme d’habitude, nous (les soignants) sommes en première ligne pour la guerre et les derniers pour les remerciements.«
Les dispositions actuelles, communes à tous les fonctionnaires, ne permettent pas d’organiser le travail d’une façon spécifique dans la santé, ni de rémunérer certaines heures supplémentaires, déplorent les manifestants.
La grève a été lancée dans tous les hôpitaux publics du pays à l’appel de la puissante centrale syndicale UGTT, selon qui seules les urgences fonctionnaient jeudi.