Le Parlement tunisien a adopté, à une large majorité, le projet de loi de finances 2020, avec 127 voix pour, 50 contre et 4 abstentions. 181 députés sur 217 ont participé au vote.
Selon la loi de finances, le budget de la Tunisie pour l’année prochaine sera de 47,23 milliards de dinars (environ 16,75 milliards de dollars), et il tablera sur un taux de croissance de 2,7%, contre 1,4% attendu fin 2019.
Le ministre tunisien des Finances, Ridha Chalghoum a déclaré, lors de la séance de discussion budgétaire, que tous les indicatifs pour 2020 présagent une année positive.
Chalgoum a souligné que « ces prémisses positives découlent du travail du gouvernement et de l’adoption de réformes visant à instaurer un environnement institutionnel consacrant la bonne gouvernance et un climat favorable aux affaires ».
Le ministre a ajouté que « le gouvernement a également travaillé à la restructuration des banques publiques et à l’accès au financement et à l’inclusion financière, ainsi qu’à l’amélioration du climat social, en consacrant le système de sécurité sociale et en renforçant les programmes pour les projets de faible revenu et de développement ».
Ridha Chalghoum n’a pas nié l’existence de « défis majeurs en 2020, et que les réformes doivent être poursuivies en vue de dynamiser la croissance économique et de réformer les institutions publiques ».
Le ministre a expliqué que « le projet de Budget 2020 a pour objectif de réaliser une croissance du PIB de 2,7% en 2020, de confirmer l’amélioration des équilibres des finances publiques et de la balance des paiements extérieurs, et de renforcer l’intégration sociale et les fondamentaux économiques.
Il a déclaré prévoir une « amélioration du dinar de 3,2%, par rapport au dollar et de 5,3% par rapport à l’euro ».
« Nous espérons que le déficit commercial se réduira à 2% en 2022 », a-t-il conclu.
