7.3 C
New York
vendredi, mars 29, 2024

Buy now

spot_img

Tunisie: plusieurs députés réclament le retrait du Chef du gouvernement

Une commission parlementaire tunisienne a annoncé, mardi, qu’elle examine, actuellement, une requête formulée par plusieurs députés, réclamant le retrait du Chef du gouvernement Elyes Fakhfakh, de son poste et la délégation de ses prérogatives à l’un des ministres, jusqu’à la fin des enquêtes diligentées dans son affaire de conflit d’intérêt.

C’est ce qui ressort de la première réunion de la commission parlementaire ad hoc d’enquête sur les soupçons de conflit d’intérêts de Fakhfakh, après l’annonce officielle de sa formation, mardi, par le président du parlement Rached Ghannouchi.

Le président de la commission, Iyadh Elloumi, a dans des déclarations faites en marge de la réunion, indiqué que la « requête de retrait de Fakhfakh est sérieuse et la commission envisage de l’examiner. Un rapport préliminaire sur l’action de la commission sera livré dans deux ou trois jours ».

Et Elloumi de poursuivre : « La commission examinera deux axes, en l’occurrence, le conflit d’intérêts, et les soupçons de corruption dans les marchés conclus par les sociétés du Chef du gouvernement qui sont contraires à la Loi sur les marchés publics ».

« Il existe de véritables soupçons que le cahier de charges (pour l’obtention du marché) a été élaboré sur mesure pour que les sociétés, dans lesquelles Fakhfakh possède des actions et des intérêts, obtiennent les marchés. De même, il y a des contrats qui ont été conclus alors qu’il (Fakhfakh) est en cours d’exercice de ses fonctions », a détaillé Elloumi.

« La commission a décidé de tenir plusieurs séances d’audition pour plusieurs parties afin de vérifier les soupçons du conflit d’intérêts », a-t-il poursuivi.

Il convient de noter que la demande de « retrait » n’est suivie d’aucun effet juridique et ne sera pas contraignante pour Fakhfakh en cas d’approbation de la décision par la commission.

Fakhfakh avait réfuté, au cours d’une séance de dialogue avec le parlement, tenue il y a de cela une dizaine de jours, les accusations portées à son encontre concernant les « soupçons de conflit d’intérêts et de corruption ».

L’Instance de Lutte contre la Corruption (constitutionnelle indépendante) avait, de son coté, relevé qu’il « existe des soupçons de conflit d’intérêts de Fakhfakh au sujet de sa possession d’actions dans des sociétés qui traitent avec l’Etat ».

L’Instance a indiqué, également, que ces sociétés ont conclu des marchés avec l’Etat, ce qui est formellement interdit par la loi.

SourceAgences

Dernières infos

Tunisie : des personnalités politiques déférées devant le parquet (Front de salut national)

Le Front de salut national (FSN), une coalition de...

Séisme en Turquie et en Syrie : Le Qatar tient à jouer un rôle pour la reconstruction

Le Croissant-Rouge qatari a indiqué, jeudi, que «l’Etat du...

La Commission européenne interdit à ses employés d’utiliser l’application TikTok

La Commission européenne a demandé à ses employés, ce...

Russie : Crash d’un avion de l’armée dans l’ouest du pays

Un avion du ministère russe de la Défense s'est...

À ne pas rater

La France et les Emirats arabes unis discutent des « défis en Ukraine et en Iran »

La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a...

Abou Dhabi et Doha à la tête des villes les plus sûres au monde

Les deux villes du Moyen-Orient, Abou Dhabi et Doha...

L’émir du Qatar participe à un mini-sommet arabe tenu à Abou Dhabi  

Les dirigeants du Conseil coopératif du Golfe (CCG) ont...

Tunisie : des personnalités politiques déférées devant le parquet (Front de salut national)

Le Front de salut national (FSN), une coalition de l’opposition en Tunisie, a indiqué, ce vendredi, que le ministère de l'Intérieur a déféré devant...

Tunisie-Sources : «Une campagne d’interpellations a ciblé un ancien dirigeant d’Ennahdha, un homme d’affaire et un activiste politique»

Des sources ont affirmé que «les forces de l’ordre tunisienne ont mené, samedi, une campagne d’interpellations, ciblant l’ancien dirigeant d’Ennahdha, Abdelhamid Jelassi, l’homme d’affaire...

Alors qu’elles comptaient la livrer à Alger, les autorités tunisiennes relâchent la militante franco-algérienne sous la demande des Français

Paris est intervenue, lundi, pour libérer la militante politique et journaliste franco-algérienne, Amira Bouraoui, qui a été arrêtée en Tunisie et qui risquait d’être...

Kaïs Saïed qualifie l’opposition en Tunisie de «cancer»

Le président tunisien, Kaïs Saïed, a déclenché une large polémique au pays, après avoir traité l’opposition de «cancer», et estimé qu’un traitement de chimiothérapie...

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici