Un comité international documente l’arrestation de 35 journalistes en Iran

Le Comité international pour la protection des journalistes (CPJ) a documenté l’arrestation de 35 journalistes en Iran, dans le cadre de leurs couvertures des manifestations contre la mort de Mahsa Amini, le mois dernier.

La CPJ a déclaré que pour documenter l’arrestation de 35 journalistes, elle s’est appuyée sur des informations provenant de ses propres sources à l’intérieur de l’Iran, en plus des rapports des médias et des déclarations de l’Association des journalistes à Téhéran.

Dans un rapport publié sur son site Internet, le Comité pour la protection des journalistes a expliqué que les détenus exercent leur métier pour le compte des agences de presse locales et internationales, des journaux et des sites Web d’information.

Le Comité a indiqué que parmi les détenus figure le journaliste Nilofar Hamdi, correspondante du journal iranien Sharq Daily, basé à Téhéran.

Hamdi est l’une des premières journalistes à parler de l’hospitalisation d’Amini avant sa mort, selon la CPJ.

Le 16 septembre dernier, des manifestations ont éclaté à travers tout l’Iran, après la mort de Mahsa Amini, une jeune femme de 22 ans, trois jours après son arrestation par la police des mœurs, dont l’une des activités est la surveillance du code vestimentaire des femmes en Iran.

L’incident a déclenché une colère populaire de grande envergure dans les cercles politiques et médiatiques en Iran, sur fond de récits contradictoires expliquant les causes de la mort de la jeune femme.

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