Le ministre libyen de l’Intérieur demande à Haftar de « se rendre ou de se suicider »

Courrier arabe

Un ministre libyen a conseillé le général à la retraite «Khalifa Haftar» de «se rendre ou de se suicider», après que le Gouvernement d’union nationale libyen (GNA) a annoncé la prise de contrôle de nouvelles positions, au sud de Tripoli, et la capture de 3 de ses milices.

Un communiqué diffusé hier jeudi, par le centre informationnel de l’opération militaire «Burkan al-Ghadab» (Volcan de la colère) affiliée au GNA, a signalé que «les forces du GNA avaient pris le contrôle du club d’équitation et des états-majors, situés sur la route de l’aéroport, au sud de Tripoli».

Il indiqua que «les forces du GNA s’étaient imposées, après avoir pourchassé les troupes des milices de Haftar, soutenues par des mercenaires multinationaux», et nota qu’«en avançant vers «al-Jaafra», au sud de «Gharyane», elles avaient pu capturer 3 des milices de Haftar».

«Haftar devra se rendre ou se suicider»

Dans ce contexte, le ministre de l’Intérieur du GNA, «Fathi Bachagha», avait annoncé hier soir: «Le responsable de la décision de l’attaque lancée contre Tripoli, ne possède désormais que 2 choix ; se rendre ou se suicider», et ce en parlant de Haftar.

Publiées sur la page officielle de son ministère, les déclarations de «Bachagha» insistèrent sur le fait que le GNA était la seule et unique autorité reconnue en Libye.

«Il est du droit du GNA de défendre sa légitimité, et il est de son devoir de protéger les civils, d’une offensive menée par un groupe de rebelles soutenus par des parties étrangères» avait ajouté le ministre sans citer de noms, avant de remercier «les pays frères, qui s’étaient opposés aux tentations, qui cherchèrent à exploiter la Ligue arabe au services des intérêts douteux de certains».

Dernières évolutions

Pour ce qui est des dernières informations sur terrain, «Taha Hadid», le porte-parole des Forces de la protection de la ville de «Syrte», a déclaré, selon (Burkan al-Ghadab), que «des drones soutenant Khalifa Haftar avaient attaqué une brigade des Forces de la protection de Syrte, hier soir, ce qui causa la mort de l’un de ses membres».

Et au moment où les attaques se poursuivent sur les axes de Tripoli, des centaines de civils continuent à fuir les différentes régions de la capitale, après que leurs maisons avaient été touchées par des raids aléatoires.

La situation, poussa dès lors les pays voisins à se mobiliser pour soutenir la population, à l’image de l’Algérie, qui avait envoyé des aides humanitaires, et la Tunisie, qui a fait installer des camps pour accueillir les réfugiés.

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