Le journal américain «The Wall Street journal» a annoncé que les Émirats arabes unis (EAU) s’étaient entretenus avec Israël, lors de deux rencontres secrètes arrangées par les États-Unis, notant qu’ils avaient traité la coordination des efforts pour faire face à l’Iran.
Le journal mentionna que l’envoyé spécial des Nations unies en Iran «Bryan Hock» était le coordinateur des rencontres, entre les deux parties, signalant que la première réunion avait eu lieu au printemps, et que la deuxième était récente.
Expliquant selon un ancien responsable américain qu’«au moment où les États-Unis cherchaient à aider Israël et les EAU, en poussant plusieurs pays arabes à aborder une politique sévère avec l’Iran, le canal diplomatique construit par les EAU avec l’Iran, au sujet de la sécurité de la navigation maritime complique la situation».
Et bien que le Wall Street Journal nota selon un responsable émirati, tenu à rester anonyme, que «les EAU ne voulaient pas de la guerre, et qu’ils cherchaient à l’éviter, car le plus important pour eux est la paix, et la sécurité, dans la région», quelques jours avant, le «Washington Post» avait déclaré, selon des analystes, que des doutes rôdaient au sujet du soutien émirati promis aux Américains au cas où les tensions actuelles au Golfe déclencheraient une guerre avec l’Iran.
Signalant que les EAU avaient précédemment envoyé un comité de garde-côtes à Téhéran, pour discuter la sécurité de la navigation maritime, dans une contradiction claire à la politique américaine qui vise à isoler l’Iran, le journal s’interrogea sur la loyauté des EAU, et si les États-Unis avaient prévu un tournant de l’histoire.
Toutefois, il convient de signaler que l’Iran avait mis en garde contre la participation d’Israël dans une alliance appuyée par les États-Unis, annonçant que l’action représentait une menace à la sécurité nationale iranienne, et affirmant qu’il n’hésitera pas à faire appel à ses moyens défensifs les plus efficaces.
