Washington exhorte toutes les parties libyennes au dialogue

L’envoyé spécial américain en Libye, Richard Norland, a déclaré, vendredi, que Washington exhortait toutes les parties libyennes à s’engager dans un dialogue et à œuvrer en faveur de la tenue d’élections anticipées.

L’ambassade des États-Unis à Tripoli a indiqué sur son compte Twitter, que Norland s’était rendu à Berlin du 8 au 9 septembre accompagné du sous-secrétaire d’État américain adjoint aux affaires nord-africaines, Joshua Harris, pour discuter avec les partenaires internationaux des efforts conjoints visant à soutenir la paix et la stabilité en Libye.

« Les États-Unis se joignent aux Nations Unies et aux partenaires internationaux pour appeler toutes les parties en Libye à s’engager dans un dialogue et à œuvrer de bonne foi pour une feuille de route crédible dans le but de tenir des élections anticipées », a déclaré Norland.

Le diplomate américain a affirmé que « lors de son entretien téléphonique en date du 6 septembre avec le président de la Haute commission électorale libyenne, Imad al-Sayeh, il avait mis l’accent sur « l’impératif de tenir les élections sans délai », indique la représentation diplomatique des États-Unis à Tripoli dans son tweet.

La Libye traverse une crise politique qui se traduit par un conflit entre deux gouvernements, le premier ayant à sa tête Fathi Bachagha, qui a été désigné par le Parlement, et le second, le gouvernement de Dbeibeh, qui refuse de céder le pouvoir sauf à un gouvernement dûment mandaté par un nouveau Parlement élu.

Ces dissensions font craindre l’éclatement d’une nouvelle guerre civile dans le pays, compte tenu de la mobilisation armée que les forces loyales aux deux gouvernements continuent de mener à Tripoli. Des affrontements armés avaient d’ailleurs eu lieu le 16 mai à Tripoli, après que Bachagha soit entré dans la capitale, avant qu’il ne soit obligé de s’en retirer ultérieurement.

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