190 cadavres découverts à Tarhouna, affirme l’opération Burkan al-Ghadhab

Courrier arabe

L’armée libyenne a déclaré, ce samedi, qu’elle avait découvert 190 cadavres dans les hôpitaux et les fosses communes dans la ville de Tarhouna et d’autres régions au sud de la capitale Tripoli, depuis le 5 juin.

L’opération « Burkan al-Ghadhab » (Volcan de colère) a publié des statistiques documentées par des images et des vidéos montrant les victimes trouvées dans les régions libérées par les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) des mains des milices du général à la retraite Khalifa Haftar.

L’armée libyenne a mentionné qu’elle avait trouvé, le 5 juin, 106 cadavres, y compris des enfants et des femmes dans le congélateur d’un hôpital à la ville de Tarhouna, sur lesquelles des traces de torture étaient si claires.

Le même jour, les forces libyennes ont trouvé encore 37 cadavres dans un autre congélateur. Ces corps ont été transportés à Misurata où seulement 14 cadavres ont été identifiés. Dans la zone du Qasr bin Ghashir, au sud de Tripoli, 15 autres corps ont été trouvés, y compris des enfants et des femmes.

Le 8 juin, les forces armées ont également trouvé 5 cadavres dans un puits de 45 mètres de profondeur, dans la zone de Buta, entre la ville de Tarhouna et la zone du Souk al-Khamis, au sud de Tripoli. Le 10 juin, ils ont découvert 10 corps enterrés dans des fosses communes dans des fermes à proximité de Tarhouna.

Le jour suivant, 3 corps ont été retrouvés enterrés dans une fosse commune à l’intérieur du siège de la direction centrale de la sécurité de la même ville.

Le nombre de victimes va s’alourdir de jour après l’autre de sorte que l’ONU a annoncé , le 17 de ce mois, qu’un certain nombre de « Crimes de génocide, hideux » étaient commis par les milices de Haftar dans la ville de Tarhouna.

Dernièrement, les forces du GNA ont réussi à libérer des régions notamment Tripoli, Tarhounah et d’autres qui ont été sous le contrôle des milices de Haftar.

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