Le chef du coup d’Etat égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, a déclaré, aujourd’hui, que « l’intervention de son armée en Libye obtient toute sa légitimité internationale » et qu’elle peut être « appuyée soit sur l’autodéfense ou à travers l’unique autorité légitime au pays, le parlement de Tobrouk ».
Le chef du coup d’état a ajouté, en inspectant des unités de l’armée de l’air dans la région militaire occidentale, que « les objectifs de l’armée seront de protéger les frontières occidentales et de soutenir rapidement le rétablissement de la sécurité et de la stabilité sur la scène libyenne, dans le cadre de la sécurité nationale égyptienne ».
Il a mentionné que « seule la Libye a le droit de protéger ses citoyens » et que l’affranchissement de Syrte et Al-Jufra est « une ligne rouge pour l’Égypte ».
Al-Sissi s’est adressé à l’armée égyptienne en déclarant: « Etre prêt pour tout combat est devenu une nécessité afin d’être capable d’éviter tout acte terroriste soit en Égypte ou dans un autre pays ».
Des observateurs trouvent dans les propos du président égyptien « la possibilité d’une intervention égyptienne en Libye pour soutenir les milices du général à la retraite Khalifa Haftar et empêcher les forces du Gouvernement d’union nationale (GNA) d’avancer dans l’est du pays ».
