Le comité des travaux caritatifs au Qatar (RACA) a signalé que «les association caritatives qataries avait transféré plus de 360 millions de dollars, pour aider 52 pays différents, en 2021».
Lors d’une conférence de presse organisée dimanche, à Doha, en collaboration avec l’Institut pour les études du conflit et le travail humanitaire et le comité chargé d’organiser les travaux caritatifs au Qatar, la RACA a précisé que «l’argent était envoyé sous forme d’aides humanitaires, servant à financer des projets et à aider des personnes en besoin».
«La Turquie s’est placée en tête de la liste des pays bénéficiaires, et la majorité de l’argent obtenu par Ankara fit consacrer pour traiter la crise syrienne. La Palestine s’est placée deuxième, suivie de la Somalie, du Nigeria, puis du Bangladesh», avait précisé le RACA.
السيد علي عبدالله الأنصاري، مستشار مكتب المدير العام في #هيئة_تنظيم_الأعمال_الخيرية: "اكتسبت دولة #قطر ومؤسساتها في العمل الخيري ثقةً دولية كبيرة في جانب العمل الخيري باتباعها كافة اللوائح العالمية الخاصة بالرقابة المالية وتنظيم التبرعات". pic.twitter.com/kcDsT586w9
— هيئة تنظيم الأعمال الخيرية (@Racaqa) June 12, 2022
L’œuvre caritative est importante pour le peuple du Qatar
Ali al-Ansari, le conseiller du bureau du directeur général au RACA a expliqué : «Les association caritatives qataries ne sont pas impactées par les conditions négatives régionales… Malgré les restrictions imposées par certains pays sur les transferts d’argent, dû à la guerre contre le terrorisme, les associations ont continué leurs œuvres».
Il avait signalé : «Les associations qataries jouissent d’une bonne réputation internationale, la communauté au Qatar a confiance en elles et comprend si elles ne financent pas des pays régionaux et si elles n’ont pas des représentants dans certains pays».
Le Qatar compte 289 associations non lucratives, et 14 associations caritatives et humanitaires autorisées à récolter des dons. Ces dernières disposent d’actions estimées à près de 82 millions de dollars.
Toutefois, les intervenants ont dénoncé le fait que «les lois de la guerre contre le terrorisme entravent le travail humanitaire et l’accusent de soutenir les terroristes».
«Les activités humanitaires sont réduites dans plusieurs régions, et les associations sont obligées de conclure des accords avec les gouvernements locaux, pour faire parvenir des aides aux personnes en besoin, pour éviter qu’elles ne soient accusé d’actes terroristes», avait souligné la majorité des responsables du secteur humanitaire au Qatar.